mardi 26 septembre 2023

J'ai testé : les transports en commun

Pour mes déplacements, que ce soit pour le travail ou les trajets personnels, j’utilise les transports en commun - train, tram, bus - depuis plusieurs années. En plus du service très dégradé (notamment la SNCF et son fameux REME…), les incivilités et le manque de respect se sont accentués au fil des années.

Et niveau respect, ce qui revient systématiquement, et quelque soit le mode de transport, ce sont les gens qui ont peur de ne pas avoir de place assise… Terrible !!! Certains n’attendent même pas que les arrivants sortent qu’ils se ruent à l’intérieur… Et les autres bousculent allègrement tout le monde pour pouvoir accéder à un siège libre… Je dois avouer que je l’ai fait une fois (et ça n’est pas du tout dans mes habitudes) mais j’étais fatiguée, j’avais froid… et j’ai bousculé un monsieur. Et bien croyez moi que je ne recommencerai plus jamais car il m’a fichu la honte devant tout le monde en me faisant la morale (et avec raison).

Il y a aussi les gens qui écoutent leur musique, notamment les jeunes : avant, ils avaient un casque sur les oreilles (mais avec le son si fort que vous pouviez nettement distinguer les paroles de ce qu’ils écoutaient). Aujourd’hui, exit le casque : ils en font profiter tout le monde (et c’est la même chose’ pour les conversations téléphoniques privées) :haut parleur à fonds pour que vous puissiez bien profiter des exploits sexuels de machin ou de bidule qui est hyper fier d’avoir 3 de moyenne générale ce trimestre. 

Je ne parle même pas de ceux qui mettent leurs pieds sur les banquettes (dans le lot, il y a les parents qui laissent leur progéniture se mettre debout sur les sièges… ou qui la laisse hurler tout le long du trajet…) ; ceux qui sentent mauvais, ceux qui ont 3 grammes d’alcool dès 8 h du matin, les filles qui refont leur vernis et l’odeur qui va avec, ceux qui reniflent au lieu de se moucher , bref, ceux qui n’ont aucun savoir vivre. j’ai d’ailleurs deux anecdotes à ce sujet tout aussi répugnante l’une que l’autre : dans le bus, j’étais assise en face d’une très jolie petite fille qui devait avoir 6/7 ans, avec de superbes anglaises ; une vraie poupée ! Du coin de l’œil, je la vois mettre un doigt dans son nez. Ok, les gosses font souvent ça, mêmes la plus belle des petites nénettes. Mais… ça a duré un très long moment et je vous passe les détails tellement ça n’était vraiment pas joli à voir, surtout quand elle a collé le résultat de sa fouille…sur la vitre du bus. No comment.

Une autre fois, dans le train cette fois-ci, un papa et son fils étaient assis pas très loin de moi. Le gamin avait un rhume d’enfer, je l’entendais renifler toutes les 10 secondes. A un moment, il  a éternué si fort qu’il en avait partout sur le visage !! Je vois le père se tourner dans tous les sens pour savoir quoi faire car évidement il n’avait pas de mouchoir. Il ne m’a pas laissé le temps de lui en donner un, ayant eu la grande idée de nettoyer le nez de son fils dans les rideaux de la fenêtre (c’était un vieux train, avec de très vieux rideaux immondes - je ne vous explique pas les millions de microbes qu’il devait déjà y avoir dessus…). De quoi vous couper l’appétit.

Enfin, vous avez les gens bizarres… Comme cette superbe femme que je voyais tous les matins dans le bus. Bon chic, bon genre, toujours très élégante, grande, mince, une belle chevelure très longue. Elle s’asseyait toujours là où il y avait 4 places, mais au lieu de se mettre face à une personne, elle se mettait de côté, les jambes dans le couloir (pourtant elle avait largement la place), ne regardant personne jusqu’à sa descente. Très étrange… Ou alors ce jeune homme assis en face de moi qui pendant les 30 minutes que durait le trajet remontait ou descendait sa fermeture éclair sans aucune pause… J’ai haï ce bruit durant des heures ! J’ai même vu un jour un type sortir un révolver, comme si de rien n’était !

Mais heureusement que l’on peut aussi faire des choses plaisantes dans les transports en commun, comme terminer sa nuit le matin (ou la commencer le soir), écouter de la musique, en profiter pour lire, ou discuter avec un petit bonhomme qui m’a dit que mes ongles étaient comme ceux d’un chat, que lui aimait les chats mais que son papa disait qu’ils ne servent à rien, et qui a fini par me demander si moi aussi j’avais un papa.

Pour terminer, j’attribue une mention toute spéciale au usagers qui s’assoient à une place réservée (handicapés, femmes enceintes, personnes âgées…) ou non ; et qui ne daignent pas se lever quand l’une de ces personnes fragiles arrive. 


 
Si vous avez quelques anecdotes vous aussi, je serai curieuse de les lire.

2 commentaires:

  1. Et bien pas très ragoutant tout ça, bien écrit j'en reviens pas ! bisous !

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