mardi 7 novembre 2023

Aumônière aux deux saumons

 


Les fêtes de Noël approchent et beaucoup réfléchissent déjà à leurs menus de fin d’année ; j’avais réalisé cette entrée festive, délicieuse et très simple à réaliser il y a quelques années pour un réveillon de Noël et tout le monde s’est régalé, y compris les enfants.

Ingrédients (pour 6 personnes)

- 12 grandes tranches de saumon fumé
- 500g de filet de saumon frais
- de la ciboulette fraîche
- 1 citron
- huile d'olive
- sel, poivre
- toasts grillés
- aneth, caramboles, physalis pour la déco
- bolduc 

Préparation

Faire un tartare de saumon : couper le saumon frais en petits dés. Laver et ciseler la ciboulette et parsemer sur le saumon. Ajouter l'huile d'olive (selon les goûts), saler, poivrer et arroser de jus de citron (idem, selon les goûts). Bien mélanger le tout. Réserver au frais une bonne heure (mais pas plus sinon le citron va "cuire" le tartare). 

Confection d’une aumônière

Étaler deux tranches de saumon fumé sur le plan de travail. Les garnir de tartare de saumon, remonter les bords afin de former une aumônière et nouer avec du bolduc (ou ce que vous voulez, du moment que c’est joli et festif). Réserver au frais. 

Au moment de servir, décorer l’assiette avec quelques brins d'aneth, des toasts grillés et des fruits décoratifs comme des tranches de caramboles et quelques physalis. Bon appétit !

mercredi 25 octobre 2023

Eksen’s café-bar : the place to be !!

Ouvert à l’automne 2022 à Soultz-sous-Forêt dans le nord de l’Alsace, j’ai découvert ce bar début 2023 et je l’ai très vite adopté.
 

C’en est même presque devenu ma seconde maison tellement on s’y sent bien !

Les patrons sont véritablement sympathiques et accueillants (et leurs enfants aussi) et nous nous sommes très vite liés d’amitié. Mais ils sont également très professionnels, chaleureux, humains et bienveillants.

(crédit vidéo @Rock Zed)
 
Qu’est ce que ce bar a de plus que les autres, mis à part ses supers boss ?

Comme tout établissement de cette catégorie qui se respecte, on y trouve de quoi se désaltérer : softs, bières, cocktails (avec et sans alcool), liqueurs etc… il y en a pour tous les goûts.

Cerise sur le gâteau, on y sert depuis peu des petits plats à consommer sur place ou à emporter : burgers, kebabs, tacos, frites, sandwiches, de quoi vous régaler midi et soir (du lundi au vendredi).

Et pour ne rien gâcher, la décoration du bar est vraiment top, dans un style moderne et steampunk. C’est extrêmement propre (les toilettes sont un pur bonheur !) et très soigné. L’été, on peut profiter du beau temps sur la terrasse et pour les amateurs, fléchettes et babyfoot sont à disposition dans la grande salle arrière, qui peut d’ailleurs être privatisée (pour un anniversaire par exemple).

(cliquez sur les photos pour agrandir)

Mais le (super) plus chez Eksen’s, c’est l’ambiance bien plus que conviviale ! La clientèle est, comme les patrons ; super sympa, de tous les âges, de tous les styles et on a vite fait d’entamer une discussion, de danser ou de partager un verre avec des personnes qu’on ne connaissait pas 5 minutes avant. Et de les revoir avec grand plaisir ensuite.

Le bar est en passe de devenir une valeur sûre dans le nord de l’Alsace (mais pas que) grâce aux évènements qui y sont  très régulièrement  organisés: concerts, soirées DJs, karaoké… Ces soirées spéciales ont lieu tous les mois et sont vraiment extra et très qualitatives.

Si vous aimez faire la fête, guettez les futurs évènements sur les réseaux sociaux : Facebook (ici) et Instagram (ici) mais aussi sur MetAlsace (ici), partenaire des soirées.

Vous l’aurez compris : je ne peux que vous recommander ce super bar !

Coordonnées :

 

 

Eksen’s café-bar

2 rue Michel Deutsch

67250 Soultz-sous-Forêts

03 88 06 76 13


 

mercredi 18 octobre 2023

Œufs mollets croustillants


Voici un petit plat délicieux et très facile à faire que j'ai découvert grâce à Cyril Lignac qui l'avait réalisé lors d’un épisode de  "Top Chef".

Pour une entrée ou un petit plat léger, il  est parfait !

 

Ingrédients (pour 1 personne) :

2 œufs frais
1 œuf battu avec sel et poivre
De la farine
De la chapelure
Du beurre
1 saladier d'eau froide avec des glaçons

 

 

Réalisation :

Faites bouillir une petite casserole d'eau (ajoutez un trait de vinaigre blanc, les œufs ne se fêleront pas et ils seront plus faciles à écaler).
Quand l'eau bout, plongez y les œufs délicatement  et comptez 5 minutes de cuisson à la reprise de l'ébullition.

Plongez ensuite rapidement vos œufs dans le saladier d’eau glacée, ce qui permettra d’arrêter leur cuisson.
Écalez-les avec beaucoup de précaution car le blanc est très mou.

Faites chauffer le beurre dans une poêle.

Passez les œufs mollets dans la farine, puis dans l’œuf battu et enfin dans la chapelure (attention, cette manipulation requiert la plus grande délicatesse car les œufs sont très fragiles et le blanc risque de crever ou se déchirer, ce qui a été mon cas d’ailleurs avec l’un des miens).
Faites les ensuite dorer 1 a 2 minutes dans la poêle en les arrosant de beurre.

Servez-les immédiatement sur un lit de salade (pour moi roquette et cerneaux de noix).


 

lundi 16 octobre 2023

Parmentier de poulet et lardons


Une recette très simple à réaliser, plutôt bon marché (même si le poulet a bien augmenté ces derniers temps...) et très goûteuse !


Ingrédients (pour 4 personnes) :

4 blancs de poulet
100 g de lardons fumés
De la purée (maison, c’est meilleur)
20 cl de crème épaisse
2 échalotes
20 cl de bouillon de volaille
Vin blanc sec (Riesling par exemple)
Beurre
Chapelure, thym, sel et du poivre

 

Préparation :

Faire chauffer du beurre dans une poêle. Y faire revenir le poulet coupé en petites lanières, les lardons et les échalotes émincées.

Verser dans la préparation le bouillon de volaille chaud et le vin blanc (à votre goût), ajouter le thym effeuillé (à votre goût également), couvrir et laisser mijoter 15 minutes.

Ajouter ensuite la crème fraîche et continuer la cuisson 3 minutes.

Faites votre purée de pommes de terre.

Verser la préparation au poulet dans un plat allant au four, couvrir le tout de purée, parsemer de chapelure et de petits morceaux de beurre.

Préchauffer votre four à 220°C.
Dorer 15 minutes au four (220°C, préalablement préchauffé).

Servir aussitôt avec une salade verte et le reste de vin blanc pour accompagner.

mercredi 4 octobre 2023

Octobre rose : j’ai testé la mammographie


La campagne « Octobre Rose 2023 » est lancée ; elle a lieu du 1er au 31 octobre. Elle a lieu tous les ans et a été créée en 1994 par l'association «Ruban Rose»  et permet de sensibiliser le grand public au ainsi qu’à récolter des fonds pour la recherche médicale et scientifique.

En France, 1 femme sur 8 risque de développer un cancer du sein au cours de sa vie, et c’est énorme ! C'est la première cause de mortalité par cancer chez les femmes. Une prise en charge précoce permet une guérison à 5 ans de 90%. D'où l'intérêt de connaître les signes d'alerte et de faire sa mammographie de contrôle tous les deux ans (de 50 à 74 ans - c'est gratuit).

 

Pour cette édition 2023, deux associations, «Belle et Bien»  et «Teachon Earth»  ont lancé une formation digitale  « Je prends mon dépistage en main ! ». Gratuite et accessible sur supports mobile ou ordinateur, elle  a pour objectif de décrypter et de sensibiliser sur le dépistage du cancer du sein, mais également sur les cancers du col de l'utérus, colorectal, de la prostate et  et les cancers de la peau.

Vous pouvez accéder à cette formation en cliquant ici.


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J’ai pour ma part commencé à faire des mammographies à partir de la quarantaine à cause d’antécédents de cancer familiaux.

 

Et la première fois que j’ai eu à en faire une, j’avoue que j’ai beaucoup redouté ce moment : lorsque l’on voit des images de cet examen, ça ne donne pas envie vraiment… Avoir les seins aplatis comme des crêpes, non merci !

Mais il est primordial (je dirai même vital) car il permet de détecter d’éventuelles anomalies qui peuvent malheureusement se révéler malignes.

 

En quoi consiste cet examen ?

 

La mammographie est une radiographie du sein et c’est le  meilleur moyen de détecter un cancer. On ne rappellera jamais assez que la prévention et le dépistage de ce cancer sont essentiels.

L’examen est pratiqué par un radiologue qui utilise un appareil appelé « mammographe ». C’est assez rapide, une petite dizaine de minutes ; deux clichés de chaque sein sont pris sous  deux angles différents (face et oblique).

Chaque sein est comprimé entre deux plaques et exposé à une faible dose de rayons X. Les positions conseillées par le radiologue sont très importantes car elles permettent non seulement à la patiente que l’examen ne soit pas douloureux, mais surtout de voir le plus de tissu tout en exposant les seins le moins possible aux rayons X.

 

 

Ce  n’est donc pas douloureux mais ça n’est  pas non plus très agréable.

Une fois terminé, un médecin décryptera les résultats et répondra à vos éventuelles questions. (la mammographie peut dans certains cas être complétée par une échographie afin de ne rien laisser passer).

 

Alors même si vous avez des appréhensions, et c’est bien légitime, Mesdames, prenez rendez-vous pour cette radio quand votre médecin vous la prescrira : ça n’est pas le plus sympa des examens à passer, ça n’est pas non plus le pire, mais il est essentiel pour chacune d’entre nous !

 

Et n’hésitez pas à soutenir le mouvement : des actions et évènements spécifiques sont organisés tout le long du mois d’octobre  dans chaque région.

 


 

mardi 26 septembre 2023

J'ai testé : les transports en commun

Pour mes déplacements, que ce soit pour le travail ou les trajets personnels, j’utilise les transports en commun - train, tram, bus - depuis plusieurs années. En plus du service très dégradé (notamment la SNCF et son fameux REME…), les incivilités et le manque de respect se sont accentués au fil des années.

Et niveau respect, ce qui revient systématiquement, et quelque soit le mode de transport, ce sont les gens qui ont peur de ne pas avoir de place assise… Terrible !!! Certains n’attendent même pas que les arrivants sortent qu’ils se ruent à l’intérieur… Et les autres bousculent allègrement tout le monde pour pouvoir accéder à un siège libre… Je dois avouer que je l’ai fait une fois (et ça n’est pas du tout dans mes habitudes) mais j’étais fatiguée, j’avais froid… et j’ai bousculé un monsieur. Et bien croyez moi que je ne recommencerai plus jamais car il m’a fichu la honte devant tout le monde en me faisant la morale (et avec raison).

Il y a aussi les gens qui écoutent leur musique, notamment les jeunes : avant, ils avaient un casque sur les oreilles (mais avec le son si fort que vous pouviez nettement distinguer les paroles de ce qu’ils écoutaient). Aujourd’hui, exit le casque : ils en font profiter tout le monde (et c’est la même chose’ pour les conversations téléphoniques privées) :haut parleur à fonds pour que vous puissiez bien profiter des exploits sexuels de machin ou de bidule qui est hyper fier d’avoir 3 de moyenne générale ce trimestre. 

Je ne parle même pas de ceux qui mettent leurs pieds sur les banquettes (dans le lot, il y a les parents qui laissent leur progéniture se mettre debout sur les sièges… ou qui la laisse hurler tout le long du trajet…) ; ceux qui sentent mauvais, ceux qui ont 3 grammes d’alcool dès 8 h du matin, les filles qui refont leur vernis et l’odeur qui va avec, ceux qui reniflent au lieu de se moucher , bref, ceux qui n’ont aucun savoir vivre. j’ai d’ailleurs deux anecdotes à ce sujet tout aussi répugnante l’une que l’autre : dans le bus, j’étais assise en face d’une très jolie petite fille qui devait avoir 6/7 ans, avec de superbes anglaises ; une vraie poupée ! Du coin de l’œil, je la vois mettre un doigt dans son nez. Ok, les gosses font souvent ça, mêmes la plus belle des petites nénettes. Mais… ça a duré un très long moment et je vous passe les détails tellement ça n’était vraiment pas joli à voir, surtout quand elle a collé le résultat de sa fouille…sur la vitre du bus. No comment.

Une autre fois, dans le train cette fois-ci, un papa et son fils étaient assis pas très loin de moi. Le gamin avait un rhume d’enfer, je l’entendais renifler toutes les 10 secondes. A un moment, il  a éternué si fort qu’il en avait partout sur le visage !! Je vois le père se tourner dans tous les sens pour savoir quoi faire car évidement il n’avait pas de mouchoir. Il ne m’a pas laissé le temps de lui en donner un, ayant eu la grande idée de nettoyer le nez de son fils dans les rideaux de la fenêtre (c’était un vieux train, avec de très vieux rideaux immondes - je ne vous explique pas les millions de microbes qu’il devait déjà y avoir dessus…). De quoi vous couper l’appétit.

Enfin, vous avez les gens bizarres… Comme cette superbe femme que je voyais tous les matins dans le bus. Bon chic, bon genre, toujours très élégante, grande, mince, une belle chevelure très longue. Elle s’asseyait toujours là où il y avait 4 places, mais au lieu de se mettre face à une personne, elle se mettait de côté, les jambes dans le couloir (pourtant elle avait largement la place), ne regardant personne jusqu’à sa descente. Très étrange… Ou alors ce jeune homme assis en face de moi qui pendant les 30 minutes que durait le trajet remontait ou descendait sa fermeture éclair sans aucune pause… J’ai haï ce bruit durant des heures ! J’ai même vu un jour un type sortir un révolver, comme si de rien n’était !

Mais heureusement que l’on peut aussi faire des choses plaisantes dans les transports en commun, comme terminer sa nuit le matin (ou la commencer le soir), écouter de la musique, en profiter pour lire, ou discuter avec un petit bonhomme qui m’a dit que mes ongles étaient comme ceux d’un chat, que lui aimait les chats mais que son papa disait qu’ils ne servent à rien, et qui a fini par me demander si moi aussi j’avais un papa.

Pour terminer, j’attribue une mention toute spéciale au usagers qui s’assoient à une place réservée (handicapés, femmes enceintes, personnes âgées…) ou non ; et qui ne daignent pas se lever quand l’une de ces personnes fragiles arrive. 


 
Si vous avez quelques anecdotes vous aussi, je serai curieuse de les lire.

jeudi 21 septembre 2023

J’ai testé : La Terre du Milieu à Spicheren

Début août, juste avant mon anniversaire, nous sommes allés à la découverte de La Terre du Milieu, à Spicheren, petit village de Moselle du côté de Forbach.

Grâce à un bon cadeau, nous avons pu réserver « La Comté, trou de Hobbits ».

La Terre du Milieu est l’aboutissement du rêve de Monique et Martial Bousch : quatre  chambres d’hôtes inspirées de la magnifique trilogie « Le Seigneur des Anneaux » de J. R. R. Tolkien. C’est au milieu des Elfes, des Rois, des Ents et des Hobbits que l’on trouve dépaysement, calme et sérénité.

Tout y est décoré avec goût et beaucoup de chaleur  : fleurs, fer forgé et jolies citations participent grandement au charme du lieu !

 

Quelques animaux (chien, chats, tortues…) ont fait leur apparition durant notre séjour, tous joliment nommés d’un prénom tiré de la célèbre trilogie !

Thorin
 

Les plus : un jardin clos et aménagé agrémenté d’une belle piscine extérieure, de chaises longues, parasols ainsi qu’une salle de repos et un sauna pour se détendre en toute quiétude.

Le trou de Hobbits

En tant que grands fans du Seigneur des Anneaux, nous nous devions de tester « le trou de Hobbits » dans la Comté (les 4 chambres sont inspirées de la trilogie, mais celle-ci est vraiment réservée à celles et ceux qui la connaissent – ou veulent découvrir cette magnifique et emblématique histoire).

 

Je me dois, pour commencer, de souligner l’accueil incroyablement sympathique et chaleureux de Moni ! Charmante, énergique, généreuse…. notre hôtesse nous a tout de suite mis à l’aise, avec son sourire communicatif, son amour pour son domaine et sa manière de nous le faire découvrir.

C’est avec fébrilité que nous avons fait le tour de lieux avant de la découvrir : La Comté !!

Mon compagnon, je dois bien l’avouer, était plutôt sceptique avant d’arriver… Fan inconditionnel, il connait la trilogie (les, devrais-je dire) sur le bout des doigts et il avait très peur d’être déçu.

Et que dire ?

Waouh !!!! Nous avons été bluffés par l’environnement et cette charmante petite maison nichée sous une colline, comme dans les films.

Le trou de Hobbits est un peu à l’écart des autres chambres, pour plus d’intimité et d’immersion dans cet imaginaire façonné par Tolkien.

C’est calme, paisible, serein.

Nous nous sommes posés, après avoir visité notre chambre (en nous baissant pour passer la porte évidemment) et rangé nos affaires, dehors sur un petit banc à l’abri des regards, la maison juste devant nos yeux, à siroter un verre durant… des heures !

Nous avions vraiment l’impression d’y être et nous attendions à tout moment à voir passer la tête de ce cher Bilbon par la porte ! Nous étions tellement bien, à rêver, que nous avons vraiment rechigné à partir le soir pour aller dîner au restaurant où nous avions réservé une table…

Le Trou de Hobbits, quant à lui, est à l’image de ce que l’on imagine de l’univers de Tolkien et des films que l’on a pu voir : c’est chaleureux, confortable et rustique. On s’y sent très bien.

La décoration, très réussie et fidèle, fait évidemment référence à Bilbon, dont le bureau et la pipe trônent fièrement devant une fenêtre toute en rondeur, comme la magnifique porte d’entrée.

On trouve de-ci delà des livres faisant référence à la trilogie, les portraits de de J. R. R. Tolkien et de son épouse, des objets de décoration très bien choisis qui évoquent cet univers si riche !

Bref, c’est tout simplement magique !!!

 

Nous avons passé une très bonne nuit, la literie étant très confortable et c’est dans la joie et la bonne humeur que nous avons pris notre petit déjeuner chez Moni, en commun, avec les personnes qui avaient réservé les autres chambres. Belgique, Allemagne, France, ce matin là se sont rejointes pour une conversation joyeuse et riante !

Le petit déjeuner, préparé par Moni, est copieux, varié (salé et sucré), fait maison… un vrai bonheur !


 C’est avec nostalgie que nous sommes repartis pour « la vraie vie », mais c'est avec une grande impatiente que nous attendons de pouvoir y retourner !

Je vous laisse découvrir en photos ce superbe univers (vous pouvez cliquer sur chacune d'elle pour les agrandir), mais vous invite à aller y faire un tour par vous-même pour vous rendre compte de cette ambiance ô combien apaisante, chaleureuse et hors du temps !

 

















Sur le web : https://www.laterredumilieu.com/

Sur Facebook : https://www.facebook.com/famillebousch

«J’ai découvert que ce sont les petites choses, les actes quotidiens des gens ordinaires, qui maintiennent les ténèbres à distance. De simples actes de gentillesse et d’amour ». Gandalf

mardi 19 septembre 2023

"The Fall" - série télévisée

« The Fall » est une série TV datant de 2013 réalisée par Allan Cubitt,  que j’ai découverte très récemment sur Netflix. Un thriller psychologique sur 3 saisons de 6 épisodes chacune.
L’une des meilleures que j’ai vues, tous genres confondus.

 Synopsis

Lorsque les investigations de la police nord irlandaise sur une série de meurtres n'avancent pas, la détective et commissaire de police, Stella Gibson, est envoyée à Belfast pour suivre l'affaire de plus près. En parallèle de l'enquête, le meurtrier, un père de famille qui semble irréprochable du nom de Paul Spector, continue ses crimes au nez et à la barbe des forces de l'ordre...

 

 Bande annonce


 Casting

Jamie Dornan - Gillian Anderson - Bronagh Waugh - John Lynch - Aisling Franciosi - Niamh McGrady - Sarah Beattie - Stuart Graham - David Beattie - Valene Kane

 

 

 

Mon avis

Comme l’a souligné le réalisateur Allan Cubitt,  « The Fall » est une série sur l’intimité.

L'essentiel, ce sont les personnages et leur psychologie, pas le suspense. C'est une histoire quasi existentielle sur la notion d'apparences.

L’enquête est évidemment prenante (et basée sur une histoire vraie – voir à la fin de mon article), mais ce qui y est le plus intéressant, c’est la dualité entre l’inspectrice Stella Gibson et le serial killer qu’elle traque, Paul Spector.

Leur destin semble lié par leur propre vécu, leurs failles, l’apparence d’une vie normale que chacun montre aux autres : Gibson cache ses fêlures sous un impressionnant masque de froideur. Spector cache son vrai visage sous les traits d’un bon père de famille, psychologue spécialiste du deuil. Il y a un vrai décalage entre sa vie « normale », protecteur et tendre, surtout envers sa petite fille Olivia, et son vrai visage, un tueur extrêmement cruel, sans cœur, sans empathie, d’une froideur implacable. 

 

Les acteurs, y compris les seconds rôles, sont excellents !!!
Mention spéciale aux deux personnages principaux  : Gillian Anderson, magistrale, d’une froide et très élégante beauté, et Jamie Dornan, qui nous montre avec un talent certain les deux facettes de cet homme torturé.

L’attirance qu’ils ont l’un pour l’autre, les émotions que chacun d’entre eux cache, l’obsession et la fascination que chacun a pour l’autre, en font un duo absolument fascinant ! Une performance d’acteurs vraiment impressionnante. 

 


En plus de l’enquête principale, fil rouge de la série, plusieurs histoires secondaires viennent s’imbriquer dans la trame principale et aucune n’est de trop : elles nous permettent de mieux appréhender les personnages, leur évolution, leur personnalité.

Enfin, la musique (Keefus Ciancia et David Holmes) - répétitive tout au long des trois saisons - est lourde, angoissante et participe, en plus du rythme lent mais intense de la série, à mettre en place une ambiance très chargée émotionnellement, malsaine, étouffante.

Une histoire vraie 

Je le soulignais au début de cet article, la série est basée sur l’histoire
vraie de Dennis Rader, un serial killer surnommé « BTK » (Bind,
Torture, Kill/ Lier, torturer, tuer) qui a sévit aux Etats-Unis de 1974 à 1991
pour une série de dix meurtres.
Vous pouvez retrouver son histoire détaillée sur Wikipédia en suivant ce lien :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Dennis_Rader


Vous l’aurez compris, cette série est à découvrir, ou à re-découvrir, urgemment !

A noter : un remake français existe, à visionner sur Amazon Prime, « Insoupçonnable », avec Emmanuelle Seigner et Melvil Poupaud. J’ai regardé la série (plus courte : 1 saison de 10 épisodes) par curiosité ; enfin j’ai commencé à la regarder : la moitié du premier épisode a été largement suffisant pour me faire un avis : un copié/collé très fade de l’originale, je n’ai absolument rien ressenti en visionnant cette petite demi-heure à part un profond ennui. C’est dénué de substance, de rythme, d’émotion, malgré un casting intéressant. Mais à vous de vous faire votre propre idée !